Une filière nutrition-sante régionale engagée dans des projets d’envergure

Focus sur 4 projets d’envergure au profit de la filière nutrition-santé régionale  : 

  • La candidature Eurasanté 2030 : pour faire de Lille un Biocluster d’envergure mondiale centré sur la prévention et la prise en charge des maladies chroniques ;
  • Les avancées du Hub Eurasanté, et la préfiguration d’une usine-école sur le Parc Eurasanté dès cet automne ;
  • Le projet PRIME, candidat à l’Appel à Projets national IHU 3 ; 
  • La 5ème phase de labellisation des pôles de compétitivité.

CANDIDATURE Eurasanté 2030 : pour faire de Lille un Biocluster d’envergure mondiale centré sur la prévention et la prise en charge des maladies chroniques

 

A la clé, un financement de plus de 81 millions d’Euros sur 10 ans permettant de doter l’écosystème lillois d’équipements de pointe pour faire face à une problématique de taille : celle des pathologies chroniques. Un sujet dont les enjeux médicaux mais aussi socio-économiques sont clés au vu d’une prévalence en hausse partout dans le monde, entrainant avec elle des risques de comorbidités accrus et une explosion des coûts de prise en charge.

 

Eurasanté 2030 compte plus de 100 soutiens affichés à ce projet dont 12 fondateurs (CHU de Lille, Université de Lille, Clubster NSL, Centrale Lille, INSERM, Macopharma, Imabiotech, Mutuelle GSMC, Lesaffre, Roquette, Dedalus, Eurasanté) et 7 partenaires privilégiés (Région Hauts de France, Métropole Européenne de Lille, Ville de Lille, Université de Technologie de Compiègne, CNRS, Institut Pasteur de Lille, IRCL) réunis en un temps record pour candidater à la première vague de cet AMI, ouverte jusqu’au 30 juin dernier.

Le projet est doté d’un budget global de 293 millions d’Euros sur 10 ans, lui permettant de faire naitre 14 plateformes d’excellence d’ici 5 ans.Eurasanté porte une candidature collégiale déposée cet été à l’Appel à Manifestation d’Intérêt « BIOCLUSTER » du Plan Innovation Santé 2030, et dont les résultats seront connus cet automne. Ce projet rassemble l’ensemble des forces des champs de l’industrie, du soin, de la recherche et de la formation réunis autour d’un lieu unique dans le but d’impulser un Biocluster d’envergure internationale centré sur la prévention et la prise en charge des maladies chroniques.

 

Les avancées du Hub Eurasanté, et la préfiguration d’une usine-école sur le Parc Eurasanté dès cet automne

 

En parlant du Hub, le projet a connu une phase d’accélération en ce début d’année 2022. En effet, suite à l’appel d’offres lancé en aout 2021, c’est le groupement BC Nord composé du cabinet d’architecte lillois MAES et des cabinets d’études BTC, EOOD et Kietudes qui a remporté le concours de conception-réalisation du bâtiment du HUB Eurasanté et de son usine-école associée.

Le permis de construire a été déposé avec succès le 29 juin dernier ; son obtention permettra de pouvoir démarrer les travaux début février 2023 avec une date de livraison estimée à l’été 2024.

En tant que structure animatrice de cette grande et dynamique filière, le GIE Eurasanté a décidé de s’engager dans la construction d’un ensemble immobilier d’une surface totale d’environ 3600 m2 SDO pour accueillir 2 entités complémentaires :

       Un HUB destiné à regrouper au sein d’un même ensemble les fonctions de valorisation de la filière, Incubateur de start-up, laboratoires de recherche et espaces évènementiels pour l’ensemble de la filière ;

 

       Une Usine École destinée à accueillir un centre de formation pour les industries de la santé et du bien-être.

 

Le projet PRIME, candidat à l’Appel à Projets national IHU 3

Autre candidature d’envergure dans l’actualité de la filière nutrition-santé régionale : la candidature de l’Université de Lille et du CHU de Lille à l’Appel à projets national IHU 3.

Le Gouvernement a affecté 300M€ à cet appel à projets organisé dans le cadre du plan France 2030 afin de créer jusqu’à six nouveaux Instituts Hospitalo-Universitaires (IHU), futurs pôles d’excellence en matière de recherche, de soin, de prévention, de formation et de transfert de technologies dans le domaine de la santé.

logo IHU PRIME

 

La candidature lilloise qui sera déposée d’ici le 7 novembre prochain, est portée par les Professeurs David Launay, Philippe Froguel et Frédéric Gottrand. Le projet, nommé « PRIME » (PReventing Inflammatory-Metabolic disEases), porte sur le sujet des maladies inflammatoires et dysmétaboliques, connues pour leur gravité, leur sévérité et leur résistance aux traitements classiques. Il y a une nécessité d’innover dans ce domaine, notamment dans la prévention dès le plus jeune âge, dans le diagnostic et la thérapie.

 

Le projet part du concept disruptif des maladies inflammatoires-métaboliques, dans lesquelles inflammation et dysmétabolisme coopèrent et mènent vers des complications sévères et des résistances aux traitements actuellement disponibles.

 

Afin d’améliorer la prévention et le soin apportés aux individus atteints de ces pathologies, l’objectif de PRIME est d’apporter une approche intégrative et une standardisation de l’ensemble des étapes d’évaluation préclinique et clinique des maladies inflammatoires et métaboliques.

 

L’ambition du projet est de redonner une espérance de vie aux patients atteints de ces maladies en gardant une qualité de vie normale et sans handicap.

 

 

5ème phase de labellisation des pôles de compétitivité

 

Dernière candidature d’envergue en cette rentrée : celle de la candidature de Clubster NSL (Nutrition Santé Longévité) pour le renouvellement de son label national de « Pôle de compétitivité », à déposer d’ici le 7 octobre 2022.

Pour soutenir l’innovation dans les territoires et accompagner les grands groupes, les PME/TPE et les startups dans leurs projets de recherche collaborative, le Gouvernement renouvèle sa confiance aux pôles de compétitivité et lance un appel à candidatures pour labelliser des pôles de compétitivité pour une phase V de labellisation, à nouveau ouverte pour 4 ans (2023-2026).

Ce nouvel appel à candidatures reconnait la valeur du travail des équipes des Pôles pour accompagner les projets d’innovation, leur capacité à animer un écosystème, apporter une expertise à leurs adhérents et aider les porteurs d’innovation à monter des projets solides puis à en trouver les financements nécessaires. Selon une étude réalisée par la DGE (Direction Générale des Entreprises) permettant l’analyse des résultats des Pôles de compétitivité durant la phase IV sur la croissance des entreprises adhérentes, la valeur ajoutée des pôles est « indéniable ». En effet en moyenne, sur la période 2013-2019, les entreprises adhérentes à un Pôle de compétitivité français ont vu leur CA croitre de 300K€ par an et leur masse salariale croitre de 8 emplois par an (par comparaison aux entreprises non adhérentes). Parmi les services des Pôles les plus plébiscités par les entreprises : l’accès à des informations de qualité sur leur secteur, des mises en relation qualifiées, et un soutien de taille dans la recherche de financements et le montage de projets collaboratifs.

La phase V des pôles vise à impulser une nouvelle orientation en cohérence avec les écosystèmes locaux, les priorités des régions qui pilotent la politique avec l’État, et en adéquation avec les priorités nationales, notamment celles du plan France 2030.

Je voudrais recevoir des invitations à des événements sur les thèmes suivants :