Financer l’innovation au service de l’intérêt du patient

Le congrès Innov’inMed qui a eu lieu du 26 et 27 Octobre à Marseille, a regroupé à la fois des petites entreprises développant des outils e-santé mais également des industriels et institutions de santé.

Ce congrès avait pour but de favoriser le développement de projets et leur utilisation en permettant un échange ainsi qu’une mise en relation des acteurs qui développent les outils, les financent ou les utilisent. La question des financements des projets e-santé et de leur exploitation est donc primordiale.  »L’objectif est que les entreprises repartent avec des rendez-vous de contrats », appuie le directeur.

 

Mais ce financement de projets doit rester au service du patient. Pascal Thomas, président du centre de gestion des blocs opératoires de l’hôpital Nord de l’Assistance publique-hôpitaux de Marseille (AP-HM), estime que tous les moyens disponibles dans la e-santé doivent être étudiés et exploités s’ils répondent aux intérêts du patient. Il considère, comme l’ensemble des professions médicales, que la e-santé offre des outils au service d’organisations humaines, et qu’ils ne les influencent pas.

Loïc Le Tallec, cardiologue et membre de la société française, insiste sur l’importance de saisir des opportunités de financement lorsque l’on souhaite voir un projet se développer. Il existe de nombreuses sources d’investissement,  »chacune proposant un financement dans le but de récolter un intérêt non seulement pour elle-même, mais aussi pour la société, le patient. C’est sa caution de pérennité. »

 

Ainsi, l’investissement peut se développer sous forme de dons ou dotations, être inséré dans le parcours de soins, comme les établissements hospitaliers publics, ou encore émaner de groupes de santé privés investis dans l’innovation.

D’autres sources d’investissement plus importantes mais encore peu valorisées en France sont également possibles, telles que les fournisseurs industriels, à l’image de laboratoires pharmaceutiques, les assurances et mutuelles de santé, et enfin les groupements de coopération sanitaire (GCS), qui développent de nombreuses applications pour améliorer la cohésion entre les différents services médicaux.

 

Source : Hospimedia

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