Des résidents d’Ehpad orientés en HAD dès les urgences

Pour « booster » le recours à l’HAD en maison de retraite, le GCS Hados d’Amiens a testé l’installation d’une infirmière coordinatrice dans deux services d’urgences picards. Même si le nombre de séjours d’HAD en Ehpad n’augmente pas pour le moment, des sorties d’hôpital plus rapides sont observées.

Autorisées depuis 2007, les interventions d’HAD en Ehpad progressent au compte-gouttes malgré la récente levée des restrictions de modes de prise en charge. Le dispositif améliore pourtant le confort des résidents en évitant notamment les déplacements et les hospitalisations inappropriées.

Pour accélérer le mouvement, les acteurs de l’HAD mettent en place des organisations originales, comme celle présentée par Aymeric Bourbion mi-mai lors d’une agora de la Paris Healthcare Week. Le directeur du groupement de coopération sanitaire (GCS) public-privé Hados, à Amiens (qui comprend une structure d’HAD), a décrit une expérimentation consistant à organiser la prise en charge en HAD des résidents d’Ehpad admis aux urgences, afin de « sécuriser le retour à domicile sur des prises en charge de courtes durées ».

En 2014, l’agence régionale de santé (ARS) [Hauts-de-France, mais à l’époque, Picardie] a souhaité développer le recours à ce dispositif à la suite de divers constats: « la difficulté d’orienter les résidents d’Ehpad en sortie d’urgences, les difficultés pour les équipes d’Ehpad de gérer la complexité de l’état de santé au retour des urgences, et la nécessité de développer l’HAD dans les structures médico-sociales », a-t-il égrené.

Source : Gérontonews, le 1/06/2017

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