L’interopérabilité, clé de voûte de la e-santé ? 

D’ici 2030, le nombre d’objets connectés en circulation devrait atteindre 36 milliards. Dans ce contexte où l’IoT explose et permet à la santé connectée d’émerger, l’interopérabilité est cruciale. En déterminant la capacité de ces nouveaux objets à communiquer avec d’autres produits ou systèmes, existants ou futurs, elle conditionne en effet l’avenir du secteur.

La carte vitale a été le premier pilier de la dématérialisation de la santé. Celle-ci constitue désormais un standard massivement adopté par les professionnels, au même titre que les dossiers métiers : chaque professionnel a digitalisé les dossiers patients, qui leur sont accessibles depuis leur ordinateur sans être partagés. Le DMP, troisième pilier de cette santé 2.0, peine en revanche à s’imposer : la question de la sécurité de ces données sensibles freine son déploiement depuis de nombreuses années.

Néanmoins, si la dématérialisation des documents de santé est déjà amorcée, elle ne pourra se démocratiser qu’avec la mise en place de l’interopérabilité : pour être efficaces, les systèmes d’information de santé doivent pouvoir communiquer ensemble, donc utiliser un langage commun. L’interopérabilité apparaît alors comme le fondement de la santé connectée.

L’interopérabilité au service des patients

Dans un contexte où l’ensemble de la société se digitalise, la technologie doit se mettre au service d’un meilleur traitement des patients.

Pour en savoir plus : L’interopérabilité, clé de voûte de la e-santé ? – Maddyness – Le Magazine des Startups Françaises

Source: Maddyness, avril 2018

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