Un bilan 2017 positif et de belles perspectives 2018 pour la filière santé et nutrition des Hauts-de-France

De beaux succès sont à l’actif de l’année 2017 pour la filière santé et nutrition des Hauts-de-France, et l’année 2018 semble suivre cette même tendance. Retour sur les faits marquants qui ont jalonné 2017 et projection 2018 des résultats attendus pour l’économie régionale.

  • 206 millions d’euros de fonds levés en 2017

Dont 180 millions d’euros pour la société GENFIT qui représente la plus grande levée obligataire en Europe dans le secteur des biotech/pharma. Les entreprises incubées à Eurasanté ont levé 4 millions d’euros en 2017.

L’année 2018 s’annonce déjà prometteuse avec une levée de 14 millions d’euros pour AlzProtect en ce début d’année, société biopharmaceutique engagée dans le développement de médicaments pour le traitement de la maladie d’Alzheimer notamment.

 

  • Plusieurs distinctions pour la Recherche en région

– 3 projets RHU déposés, 1 lauréat national financé pour 5,6 millions d’euros (Le projet WillAssistHeart de Sophie Susen).
– Le projet « AGIR » porté par le groupe DEINOVE et l’Institut Charles Viollette, et labellisé par le Pôle NSL, obtient un financement PIA de 14,6 millions d’euros pour développer de nouveaux antibiotiques à partir de souches bactériennes rares, afin de lutter contre la résistance aux antibiotiques, enjeu sanitaire majeur à l’échelle mondiale.
– 7 projets ANR déposés dont 3 projets financés pour 1,7 millions d’euros.

En juillet 2018 sont attendus les résultats du dernier appel à projets IHU auquel le projet PreciDIAB a candidaté le 15 décembre 2017. Porté par le Professeur Philippe FROGUEL, PreciDIAB a pour objectif de repenser le parcours de santé et de soin du patient diabétique en s’appuyant sur tous les outils de la médecine de précision. L’enjeu auquel répond PreciDIAB est d’aborder d’une façon radicalement innovante une pathologie, la formation de tous les acteurs et professionnels intervenants et d’être un vecteur de transformation et de partenariat public-privé à visibilité nationale et internationale de référence dans le domaine.

A l’instar d’EGID et de son bâtiment implanté sur le CHRU de Lille, regroupant plusieurs équipes de recherche, un projet de bâtiment et d’Institut de Cancérologie à horizon 2020 est en cours de réflexion. Celui-ci pourrait prendre place sur le site du Centre Oscar Lambret et regrouperait six équipes de recherche sur le cancer.

  • Succès du Bio Incubateur Eurasanté

Le Bio Incubateur Eurasanté a enregistré en 2017 douze entrées en incubation et dix créations d’entreprises. 48 projets sont actuellement accompagnés par le Bio Incubateur et 12 projets ont intégrés l’incubateur Euralimentaire en 2017, portant ainsi le nombre de projets actuellement accompagnés à 60, un record depuis 2013.

En ce début d’année 2018, le Bio Incubateur Eurasanté est labellisé « French Tech Visa ». Il s’agit d’une procédure simplifiée et accélérée pour des talents internationaux qualifiés – qu’ils soient fondateurs de startups, salariés ou investisseurs – afin qu’ils obtiennent le titre de séjour « Passeport Talent ». Le French Tech Visa vise à faciliter l’accueil en France de ces talents internationaux pour stimuler l’écosystème French Tech.

  • Record de nouvelles surfaces occupées sur le Parc Eurasanté

26 transactions immobilières ont été enregistrées en 2017 pour un total de 11.132 m² de surfaces occupées, soit le double par rapport à 2016 et la 2ème meilleure année en nombre de surfaces transactées (après 2007).
Dans le détail, 15 nouvelles entreprises ont rejoint le Parc Eurasanté (dont 7 implantations provenant de projets incubés à Eurasanté) et 11 entreprises déjà présentes ont décidé de s’étendre. En 2017, les 170 entreprises du Parc Eurasanté emploient 3.100 salariés.

Objectif 2020 : atteindre 4.500 salariés sur le Parc Eurasanté.



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